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De l’eau, des pluies, des rivières, et caetera

Cet objet mythique, la rivière, parée de tous les bienfaits, pourtant elle se permet parfois de sortir de ses limites, voire de disparaître totalement ; c’est insupportable !

Notre époque s’esbaudit devant le moindre phénomène naturel, parmi ceux-ci, les rivières ont une place de choix. L’une d’elles a fait l’objet d’un film de Dominique Marchais, « La rivière » ; en introduction de celui-ci, on peut entendre : « là, il y a tout ce qu’il faut pour faire un ruisseau, il y a les galets, il y a un linéaire qui est bien marqué, il y a les berges, il manque juste un truc, ben, c’est de l’eau ». Soit une essentialisation du cours d’eau, puisqu’il y a eu rivière là, il doit y avoir automatiquement de l’eau, et si celle-ci est absente, cela signifie qu’il y a malveillance humaine ; est-ce que j’exagère ?

Pour qu’il y ait des rivières, plus ou moins permanentes, il faut que des pluies qui arrosent en suffisance et régulièrement le bassin versant de celles-ci ; sans eau, pas de cours d’eau, et trop d’eau donne des crues, des inondations dont l’importance est directement liée à la quantité d’eau tombée. C’est logique, mécanique, aucune force ne fera exister une rivière par miracle, ni ne la contraindra à rester dans des limites que nous jugeons acceptables.

 

Dernière version du cycle de l'eau (2019) simplifié par l'USGS (United States Geological Survey), soit l’Institut d'études géologiques des États-Unis.
Dernière version du cycle de l’eau simplifié (2019) par l’USGS (United States Geological Survey), soit l’Institut d’études géologiques des États-Unis.

 

D’où vient l’eau que nous côtoyons ? Question complexe (on n’évoquera pas ici l’origine de l’eau sur Terre), l’eau qui tombe du ciel, qui nous mouille, qui coule dans les rivières et retourne à la mer. Pour cela, on va observer le cycle de l’eau.

Nous disposons depuis peu (2019) d’une synthèse produite et diffusée par Water Science School de l’USGS (United States Geological Survey), soit l’Institut d’études géologiques des États-Unis. Des cartes et des documents traduits en de multiples langues et utilisable librement ici : Le cycle de l’eau – The Water Cycle, French.

Le schéma s’est désormais fortement complexifié, on s’éloigne des anciens cycles de l’eau bien trop simpliste. Sur le schéma suivant ont été placés les éléments intervenants dans ces cycles, en tenant compte aussi des interventions humaines. L’eau coule, s’évapore, s’infiltre, érode, mais sa masse reste constante, elle ne disparaît pas quand elle est utilisée. On emprunte l’eau, on l’utilise, mais on ne la consomme pas au point de la rendre inutilisable, elle peut toujours être régénérée ; car on ne l’anéantit pas, on ne la consume pas.

 

Dernière version du cycle de l'eau (2019) plus complexe par l'USGS (United States Geological Survey), soit l’Institut d'études géologiques des États-Unis.
Dernière version du cycle de l’eau (2019) plus complexe par l’USGS (United States Geological Survey), soit l’Institut d’études géologiques des États-Unis.

 

Je vous invite à visiter les sites de l’USGS, mais aussi celui du BRGM pour les eaux souterraines, ainsi que celui d’Eau France.

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